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Cartes de nomenclature : Les fleurs du jardin


Bonsoir à tous !

Je fais un petit passage express ce soir pour partager nos cartes de nomenclature des fleurs de notre jardin. Elles sont téléchargeables en Pdf ICI - et, puisque je me doute que nous n'avons pas tous les mêmes fleurs favorites, en version modifiable . Si vous choisissez cette dernière, le premier visuel est affreux et lacunaire, mais pas de panique ! Une fois téléchargé, il est OK... Normalement. 😁

J'ai conçu mes cartes au format habituel : si vous les imprimez en pleine page, elles sont vraiment grandes. 😉 Cette fois, chez nous, j'ai fait le choix de les imprimer en plus petit. Mes enfants grandissant, ils n'ont plus besoin de supports aussi grands à machouiller à manipuler, et puis, c'est plus simple pour jouer au mémory ! 😄


Si vous avez quelques questions que ce soit, aussi bien sur les utilisations potentielles de ces cartes que sur mes choix techniques (police, légendes au singulier, etc.), n'hésitez pas à me poser vos questions dans les commentaires ! Pour ce soir, je me contenterai de dire que ce matériel simplissime est toujours très apprécié par mes enfants et qu'il se révèle d'une efficacité redoutable pour mémoriser le nom des choses du monde et l'orthographe de ces noms, ainsi que pour inciter à lire, à parler et à observer.


Imprimez ces cartes (de préférence sur du papier un peu épais, 120g/m²), découpez-les et plastifiez-les si vous souhaitez qu'elles durent. Si vous n'avez pas de plastifieuse, sachez que vous pouvez plastifier néanmoins... avec un fer à repasser très chaud ! À condition de ne pas choisir des pochettes à plastifier trop épaisses (80 microns, c'est très bien), et de les protéger, bien sûr, avec un tissu de coton lors de l'opération. 😉

(Cette méthode a été inventée par l'ATSEM avec qui je travaille cette année, qui a pris la plastifieuse de l'école en grippe... 😄😄😄)

Le corpus du jour regroupe vingt fleurs communes - pensée, jonquille, gentiane, primevère...

Sur ce, bonne nuit ! 😊
reade more... Résuméabuiyad

En ce moment, nous lisons ...



Attention, énorme coup de cœur familial pour ce livre sur la gestion des émotions - encore un ! Ici, on parle de la colère (oui, encore). Mais je crois que c'est le meilleur que j'ai jamais lu à mes enfants, qui ne s'y trompent pas et le réclament sans relâche. Mais l'ouvrage est aussi un hymne à la Nature, et une invitation à ouvrir nos yeux et notre cœur au monde végétal. Il est même possible que ce soit sa thématique première, en fait. Quelle poésie !

Cet univers tendre est renforcé par les aquarelles délicates de l'illustratrice, et par l'allure de ce petit personnage énigmatique... Non, mais c'tte bouille ! 😄

Et le mieux du mieux, c'est qu'il parait qu'il y a un autre opus qui se titre Attends ... et que je vais m'empresser de dégoter ! 😊



Je n'achète presque plus de livres - c'est inutile puisque nous sommes abonnés à trois bibliothèques et que nous pouvons y réserver/faire venir à peu près tout ce que l'on veut.

Pour que je me décide à acheter un livre, il faut qu'il soit :

1. Introuvable sur notre réseau de médiathèques.

2. Absolument irréprochable - quasi indispensable. 😁

À vol d'oiseau répond à ces critères et je l'ai donc offert à Louiselle pour son 5e anniversaire. C'est une splendeur : les illustrations sont à couper le souffle, et le texte, aussi passionnant que poétique, se veut évolutif. "À saisir dès 5-6 ans, à cultiver jusqu'à 8-9 ans", tel est le slogan de cette collection "Ohé la science !". Une note documentaire, à la fin de l'ouvrage, s'adresse plus spécifiquement aux ados et aux adultes. Nous avons appris beaucoup de choses, à commencer par le nom du seul prédateur de nos chers martinets... 😉 Il ne quitte plus notre chevet !



Gros coup de cœur personnel pour cet épais album de 52 double-pages - une par semaine de l'année ! Anne Crausaz y présente les oiseaux au fil des saisons à travers des illustrations aussi réalistes qu'épurées ... Sur une branche de pommier, toujours la même au fil des pages, une multitude d'oiseaux se succèdent... Malgré quelques bizarreries, l'ensemble est magnifique et didactique :  je verrais bien ce catalogue encyclopédique servir de prétexte, en classe, pour découvrir un oiseau par semaine. Mes enfants ont bien accroché !



Oh là là, qu'il a eu du flair, mon Damoiseau, lorsqu'il a déniché cette merveille à la bibliothèque ... ❤ C'est un "Cherche et Trouve" somptueux, foisonnant, surréaliste et un peu ensorcelé... Mais l'ouvrage offre bien plus à chaque page : nichés dans un univers chaque fois renouvelé, voici des labyrinthes, des défis et des missions ... Rêves et Aventure garantis ... On adore et on adopte !



Ci-dessus, sans doute le livre préféré de Louiselle en ce moment. Vous connaissez certainement le principe de cette série, qui compte aussi les titres Axinamu, Oxiseau et Nacéo ... On ne s'en lasse pas, et les adultes ont autant de plaisir que les enfants de tous âges à manipuler ces grands rabats, qui invitent le lecteur à faire des liens : liens entre des têtes et des squelettes, liens entre le détail d'une peau et son propriétaire, entre une ombre et une représentation en couleur ... Et toujours, ce fameux jeu en grand format, qui permet de mixer têtes/corps/queues pour obtenir des animaux fantastiques ... ou bien réels ! Ludique et scientifique, c'est du grand art !



Je tiens absolument à ce que mes enfants aient des CD, des vrais. A l'ère de la musique numérique, je trouve difficile pour un jeune enfant de faire ses choix (utiliser Spotify en toute autonomie est encore difficile), et de construire la notion d’œuvre dans le zapping ambiant. Le CD, aisé à manipuler, est visuel : une jaquette, un titre, une image. Un artiste, un album. Et en l'occurrence, un conte musical au goût de madeleine... 😉

Alors, oui, certains titres ont un peu vieillis - mais pas tous. Et je ne peux écouter sans trembler la chaude voix du conteur Salvador et celle, profonde, vibrante, unique et modeste, du grand Brassens... L'ensemble est intelligent, pétillant, superbement interprété - vrai, je crois que chacune des chansons a laissé une empreinte profonde dans la personnalité de son interprète d'origine, à tel point qu'elle finit par le définir...

Louiselle aime beaucoup, beaucoup. Mais Antonin écoute en boucle, avec ce sérieux et cette application qu'il met en toute chose. Il est fan ! 😊

Ma Vallée

Et sinon ... toujours, toujours, beaucoup de Claude Ponti ... Ses albums font partie de ceux qu'Antonin aime le mieux lire tout seul ... avec ses Yakari chéris, bien sûr ! 😉

Et chez vous, qu'y lit-on ? 😊
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Dissection d'une pelote de réjection


Vous connaissez ces kits d'archéologie pour enfants qui proposent de pseudo-ossements en plastique à dégager d'un bloc de plâtre ? Et bien la Nature offre l'équivalent - en mieux, comme toujours...


Non, non, notre trouvaille du jour n'est pas une crotte. C'est une pelote de réjection : inodore, sèche, propre. Dénichée lors d'une ballade en forêt au pied d'un grand conifère, c'est une boule de poils agglomérés qui recèle des indices précieux sur la vie animale alentour ...


Si vous avez la chance d'en trouver une, proposez à vos enfants de la disséquer afin qu'elle vous livre ses secrets. Commençons par l'observer de l'extérieur, à l’œil, à la loupe, au microscope. Que voyons-nous ?

Si la pelote contient des ossements, c'est qu'elle a été rejetée par un rapace nocturne. S'il ne s'agit que de poil, c'est sans doute le résultat de la digestion d'un corvidé, aux sucs digestifs suffisamment puissants pour digérer les os. Enfin, si elle contient des arêtes et des éclats de coquillages, elle appartient sans doute à une mouette - voire à un martin pêcheur ! 

Pour nous, nous penchons à première vue pour une chouette hulotte, car elles sont communes dans les environs. Cependant, il ne serait pas étonnant que le bois de résineux où nous avons trouvé la pelote soit également peuplé de hiboux moyen-ducs. Le lieu correspond effectivement assez bien aux forêts-dortoirs prisées par ces oiseaux, car il est entouré de vastes prairies ouvertes, qui constituent  le terrain de chasse de ces nocturnes.

La dissection de la pelote devrait nous permettre de vérifier ou d'infirmer cette hypothèse... En effet, le hibou moyen-duc se nourrit à 90% de campagnols... Si les squelettes mis au jour appartiennent exclusivement à cette espèce, nous serons en droit d'imaginer avoir trouvé le perchoir favori du beau rapace. Par contre, si la pelote contient un squelette de musaraigne, cette théorie tombe à l'eau : le moyen-duc ne prise pas trop ces rongeurs, et nous dirons donc qu'il s'agit d'une pelote de Hulotte...

Au boulot ! 😊


Avant de commencer à la décortiquer, n'oubliez pas de peser et de mesurer votre pelote, car ensuite, il sera trop tard ! 😉


Chez nous, nous avons installé un dispositif nous permettant de "filmer" la dissection : notre microscope USB fut fixé au pied de l'appareil photo et programmé pour prendre un cliché toutes les 20 secondes. J'adore ce type d'installation qui met la technologie au service de la science, et me fait me croire à Reggio Children !


Les enfants sont venus procéder à la dissection avec moi, à tour de rôle. Nous avons placé la pelote sur une feuille de couleur afin de mieux visualiser les ossements mis au jour.