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Art immersif

"L'immersion dans les arts contemporains s'est développée et étendue pour explorer les notions "d'expérience" et de "spect-acteur". Les arts immersifs apparaissent ainsi comme des dispositifs expérientiels où la place du spectateur dans l'environnement créé est central, modifiant sa perception de l'espace et du temps et l'invitant à transformer de manière physique et cognitive la vision de son corps par rapport à sa réalité."


Cet été, nous sommes allés l'Atelier des Lumières, et comme ce lieu avait suscité une polémique sur ce blog, j'avais promis de tout vous raconter.

L'Atelier des Lumières, donc, c'est ça :


Des projections d’œuvres d'Art - jusqu'au 11 novembre, il s'agit de celles de Klimt. S'ensuit une création plus brève sur l’œuvre et le personnage d'Hundertwasser. Le tout en format XXL, dans toutes les directions (projections sur le sol, le plafond, des volumes variés ...) et en musique.


Ce fut indubitablement un grand moment sensoriel. On se serait cru à Reggio Children. 😊

Les Hommes de la famille ont beaucoup aimé, les Filles sont sorties un peu plus sceptiques. Louiselle a tout de suite décrété qu'elle préférait les "vrais musées", et pour moi, voici :

Quand on se rend dans ce genre d'endroit, il faut bien avoir en tête qu'on ne va pas voir du Klimt. Mais, en l'occurrence, du Gianfranco Ianuzzi. C'est le nom de l'artiste qui a créé ce spectacle, et on ne peut que saluer sa créativité numérique, sa prouesse technique et son sens du style. Mention spéciale pour la BO, suite de morceaux contemporains au travail de Klimt, et l'illustrant, à mon sens, très judicieusement.

Oui, il s'agit d'un hommage à Klimt, mais pas ce n'est pas une exposition de ses tableaux. D'ailleurs Ianuzzi n'hésite pas à trancher dans le lard des œuvres d'origine, prélevant un motif, le multipliant, le déplaçant ... C'est Ianuzzi qui décide du rythme auquel les œuvres défilent, c'est lui qui rapproche deux tableaux ou deux détails. C'est Ianuzzi qui fait des liens, et il nous présente le fruit de sa réflexion.  Les enfants auraient voulu parfois, retenir une image qui se sauvait en s'y accrochant très fort, mais hélas, l'interaction du spectateur avec les projections n'est pas encore aboutie à ce point ! 😄 Chacun des choix de Ianuzzi est un parti pris qui est loin d'être anodin, et qui peut, dans une certaine manière, nous éloigner de l’œuvre dont il est issue. 

Prenons-le comme comme "une variation sur l’œuvre de Klimt", acceptons que nous sommes immergé dans une sorte de "Sons et Lumières". La scène devient alors vraiment très sympa. L'endroit est chaleureux, et tangibles les connexions avec ces gens qui sont venus là, de tous les pays du monde, pour prendre un bain de couleurs.


Une fois de retour à la maison, l'expérience a continué de nous travailler. On se disait comme ça, que les œuvres impressionnistes de notre chouchou du moment se seraient bien prêtées à ce type de projection. 

Et puis, soudain, on a réalisé qu'on pouvait s'offrir ça ... dans notre salon.


Nous n'avons pas de télévision, mais comme mon Homme et moi sommes cinéphiles, nous avons pallié ce manque en acquérant un vidéoprojecteur et un écran déroulant - chez nous, c'est home cinéma en amoureux une fois par semaine au moins. 😊


J'ai donc dégoté un diaporama d’œuvres d'art de Claude Monet et je l'ai projeté en grand format sur notre mur.


J'ai proposé aux enfants de se baigner dans les tableaux, comme nous avions fait à l'Atelier des Lumières. 

"D'accord, a dit Antonin, mais après. D'abord, on regarde une fois sans rien faire."

Nous nous sommes donc lovés sur le canapé et avons observé les œuvres défiler. Les enfants lançaient parfois un : "Ah, oui, celle-là, je la reconnais !", appuyaient sur le bouton "Pause" pour prendre le temps d'observer plus longtemps un tableau, ou revenaient carrément en arrière. Je lançais parfois quelques explications rapides sur les scènes rencontrées, mais la majorité du visionnage s'est fait en silence. 

(Ah le silence ... C'est bien aussi 😊)


Puis les enfants se sont lancés. Nous avons poussé un meuble devant l'écran pour servir d'estrade afin qu'ils se retrouvent à hauteur d’œuvres. La seule consigne est de ne pas regarder en face l'ampoule du vidéoprojecteur, dont la puissance peut abimer les yeux. Pour le reste, quartier libre !


Ce fut un moment de joie concentrée et d'émerveillement sincère.

Damoiseau et Damoiselle m'ont réclamé la projection trois fois de suite. 😊


Premier constat : la définition est bien meilleure chez soi - certes l'écran est plus petit. Les coups de pinceau de la toile sont tangibles. Les enfants se sont rapidement mis torses nus pour éviter que les étoffes de leurs vêtements n'entrent "en concurrence" avec des motifs des œuvres. Quel plaisir de voir sur son ventre ou sur le visage du voisin les couleurs, les lignes et les reliefs de nos tableaux favoris !


Nous avons décidé de vivre notre séance sans musique. Mais on pourrait imaginer créer une bande sonore correspondant à l'époque de Claude Monet et à son inspiration potentielle - sur base d'Erik Satie, de Gustav Malher et de Maurice Ravel ... Ce serait un excellent exercice de culture générale !! 😊


Ai-je besoin de préciser qu'après cette expérience nous avions développé une connaissance plus intimes des œuvres ? Elles nous avaient touchés ... pour de vrai, et nous en gardons depuis le souvenir sur la peau ! 😊
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L'Histoire de l'Univers (Grand récit Montessori)


Connaissez-vous les cinq Grands récits de Maria Montessori ?

Il s'agit d'un projet novateur en son temps  : concevoir des modules scientifiques à destination des enfants, qui articuleraient narration et démarche expérimentale. Maria Montessori construit des "leçons" exigeantes et stimulantes de manière à éveiller l'imagination et la curiosité, sans rien céder à la rigueur scientifique. Il s'agit de récits des origines : celle de l'Univers, celle de la Vie, celle de l'Homme, puis elle s'attaque à l'histoire de l'écriture et à celle des nombres. Rien de moins, en somme, que les sujets les plus enthousiasmants et les plus vertigineux de notre savoir humain. 😉

Sauf que jusqu'à récemment, ces écrits étaient absolument introuvables. L'engouement montessorien qui transit les maisons d'édition en ce moment a finalement eu raison de cette lacune, et enfin, enfin !! Les Grands récits Montessori sont accessibles au grand public !! 

Juste à temps pour les 6 ans de ma Damoiselle. Elle est pô belle, la vie ? 😊

Il existe aujourd'hui deux versions : celle de l'Ecole vivante (dont je ne pourrais rien vous dire parce que je ne l'ai pas lue) et celle de la Librairie des écoles. J'ai opté pour cette dernière, qui présente chaque récit dans un album séparé. Chacun d'eux coute une douzaine d'euros, je me suis donc dit que j'allais acheter le premier opus, l'Histoire de l'Univers, et voir si cela nous plaisait avant de casser la tirelire pour la suite. 

C'est définitif : ça nous plait. Beaucoup. 😊 Les autres titres suivront donc petit à petit.


Vous me direz : mais en quoi ce petit documentaire est-il différent des autres sur le sujet ? 

Ah ben, c'est ça, la magie Montessori. Il est vraiment différent. Tout d'abord son format est idéal pour les petites mains, le texte aéré ne décourage pas le jeune lecteur (Antonin s'est jeté dessus, et nous l'a lu à haute voix moult fois). Les informations délivrées sont soigneusement choisies et amenées très simplement. Tout est limpide, tout s'enchaine, et même les éléments les plus complexes passent comme une lettre à la poste. La plupart des illustrations sont réalisées à partir de photos ou d'images de synthèse, ce qui, au vu du sujet traité, est absolument parfait. Au niveau scientifique, rien à redire, tout est clair, net et concis et correspond  à l'état de notre savoir actuel. On peut juste déplorer quelques imperfections au niveau de la conception graphique (quelques coquilles qui se promènent, texte sur fond grisé pas franchement joli), ce que j'avais déjà remarqué chez d'autres titres de cet éditeur...

Par contre, je vous préviens tout de suite : il n'y a pas tout dedans. Si vous lisez ce livre "sèchement", tel qu'il est, à votre enfant, vous risquez d'être déçu. Ce petit support ne saurait en aucun cas être le seul ingrédient de la "leçon" : il faut que vous y ajoutiez une bonne dose d'enthousiasme, de passion et de curiosité. C'est à vous de vous échapper du texte à chaque page, pour reformuler et digresser, raconter une anecdote ou proposer une expérience. C'est à vous de brancher vos antennes sur votre enfant et de lui présenter les choses de la manière dont cela lui parlera le mieux. C'est vous qui rendrez ce petit livre vivant ! 💙

Conformément à l'usage que faisait Maria Montessori de ces textes, de petites expériences scientifiques viennent ponctuer la narration. Il s'agit de rendre la compréhension des phénomènes abordés concrète, et ça, on aime beaucoup !

Les expériences proposées sont sympas, très simples et plutôt éclairantes. Mais elles ont un gros défaut : elles ne sont que sept. 😀 Et furent très vite avalées, vous vous en doutez.

Les expériences du livre : que du bonheur !


J'ai l'intention de passer du temps sur l'étude de l'Univers avant de passer au sujet suivant selon la progression montessorienne - l'Histoire de la Vie. Il s'agit de sujets complexes, et pour que les connaissances se construisent, il faut laisser du temps à l'enfant (et à l'adulte, car je vous assure qu'en ce moment, j'en apprends !) pour tisser des liens entre ses savoirs, se questionner, chercher des réponses, etc.  Rien de tel que le slow learning lorsqu'on aborde d'aussi vastes sujets. Justement, les petites expériences pratiques permettent de  ralentir, d'explorer et d'approfondir.

Donc : on en veut encore.  😄

Chaque double page ou presque de cet album aborde une notion capitale. Il m'a donc semblé intéressant de chercher une expérience qui viendrait illustrer chacune d'elles. J'ai trouvé, et je me dis que cela vous intéressera peut-être, si vous avez ce livre vous aussi ? 

Je réfère chaque thématique à la page du livre dans laquelle elle est abordée. Certains liens renvoient à des articles en anglais, j'espère que cela ne vous dérangera pas trop.


Histoire de l'Univers, supplément d'activités :


- Page  9 : L'expansion de l'Univers
Si vous avez une balle extensible, il me semble que c'est un bon outil pour visualiser ce fait simple : les scientifiques ont constaté que les galaxies s'éloignaient les unes des autres. Ils en ont déduit que l'Univers était en expansion. De même, lorsqu'on ouvre la balle, les charnières s'éloignent les unes des autres.

Ce n'est pas l'expérience la plus scientifique de la série, mais elle "frappe l'imagination" comme dirait Maria Montessori et permet de "créer" de la lumière à partir de rien (ou presque).

- Page 17 : L'atome
Le refroidissement de l'Univers permet l'assemblage des protons, des neutrons et des électrons. C'est la naissance de l'atome ! Voici de jolies maquettes réalisées avec des pompons de couleurs.

- Pages 18 et 36 : Une nébuleuse dans un bocal
Cette activité relève plus de l'Art que de la Sciences pure, mais permettra de réinvestir le vocabulaire ... et de s'émerveiller.

- Page 21 : Les galaxies
Bien plus rigoureux, et tellement simple :  on verse des confettis de papier dans un pot transparent rempli d'eau et on mélange. Le débris se déplacent alors en spirale, comme le font les étoiles et les planète d'une galaxie spirale.

- Pages 24 et 34 : Le Soleil
L'enjeu est d'initier à la fois aux dangers de l'énorme puissance radioactive du Soleil et au fait que cette énergie soit pour nous une nécessité et une source d'énergie vitale.
Pour le second point, la construction d'un petit four solaire est assez éclairante, et idéale pour l'été !

- Pages 26 et 34 : Le système solaire
Pour visualiser les distances entre les planètes, sortez au jardin et déroulez du papier toilette !
Pour mémoriser l'ordre des planètes selon leur distance au Soleil, on peut fabriquer un petit système solaire très simplement ICI.

- Page 28 : Les orbites
La réalisation d'un mobile permet de visualiser les trajectoires des corps célestes.

- Page 32 : La Lune
Fabriquez une Lune miniature en argile (avec cratères et tout, et tout !), et n'oubliez pas de visionner en famille les premiers pas de Neil Armstrong sur notre satellite !

Réaliser que la Terre est la seule planète, à notre connaissance, à réunir les conditions propices à la vie est un objectif éducatif prioritaire !! Cela peut se faire par l'étude de la pollution des éléments vitaux - l'air, l'eau, et la terre.

- Page 40 : Chaud et froid
Selon sa température, l'eau n'a pas la même densité ... Ce qui permet de comprendre l'organisation de la matière de notre planète et nous amène au point suivant.

Un classique incontournable : modeler la structure de la Terre en couleurs !!

- Page 44 : Les volcans
Mieux que le classico-classique bicarbonate de soude : le volcan sous-marin !

- Page 46-48 : Les états de la matière
L'enfant remplit des ballons de baudruche de matière liquide, solide et gazeuse, qu'il peut soupeser, malaxer, comparer ...

- Page 50 : L'évaporation
Le phénomène de l'évaporation se fait visible grâce à une installation simple et quelques gouttes de colorant alimentaire.

- Page 52 : La condensation
Et pour observer le phénomène de la condensation, on fabrique de la pluie !

- Page 55 : Les océans
On illustre les courants océaniques dans un bac ... Pour plus de scientificité, on se retiendra d'ajouter des figurines animalières dans notre cuvette : car à ce stade de notre narration, aucune forme de vie n'existe encore ... La suite dans le prochain Grand récit ! 😊

Et lorsqu'on a fait tout cela, on a bien mérité un petit C'est pas sorcier ... "Les mystères de l'Univers", en streaming, c'est ICI !

Voilà qui devrait nous occuper ... quoi ? Une année entière, peut-être ? Ça me va bien !

Bonnes expérimentations chez vous ! 😊

P. S. Je m'aperçois au moment de publier cet article que le blog "Montessori mais pas que" propose aussi son parcours dans ce premier Grand récit, balisé de tout un tas de petites expériences passionnantes ! Courrez-y, c'est ICI ! 😊
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Voyager avec des enfants : Gênes et la Toscane

Louiselle au Paradiso

J'avoue : je n'ai pas trop aimé voyager avec mes enfants lorsqu'ils étaient bébés. J'ai toujours eu l'impression que leurs besoins étaient niés dans les aléas du voyage - c'était généralement compliqué de leur permettre de dormir, de manger, de bouger ou de crier lorsqu'ils en avaient besoin. Et lorsqu'on s'appliquait pour tout organiser au mieux autour d'eux, les enfants, c'étaient nos propres désirs d'adultes qui n'étaient pas écoutés. Arf, se coucher à 20h, en même temps que les bébés, parce qu'on a bien sûr personne pour les garder en plein road trip, qu'on partage tous la même chambre d’hôtel et que notre lampe de chevet les gêne pour dormir ... 😶

Nous n'avons pas trop aimé voyager avec des bébés ... mais nous adorons le faire depuis quelques mois - à présent que nous enfants ne sont plus des bambins. Et une chose est sûre : c'est que nos galères de lorsqu'ils-étaient-tout-petits nous ont beaucoup appris.

Nous revenons tout juste d'un merveilleux voyage en Italie. À peine planifié, décidé 48 heures avant le départ, il s'est déroulé sans aucune anicroche. Toute la famille en a pleinement profité et cela m'a donné envie de partager avec vous nos petits tuyaux spécial "slow travelling" en famille. Est-ce que ça vous tente ? 😊

Jour 1 : Gênes


Le premier choix à faire est celui du moyen de transport. Nos enfants ayant 5 et 7 ans, ils commencent à bien vivre les longs trajets (pas plus de 8 heures, néanmoins, au delà cela tourne au supplice) qu'ils apprécient et durant lesquels ils savent s'occuper (livres, jouets, albums de décalcomanie ou d'autocollants, Smartgames etc.). Nous avons la chance d'habiter à 5 heures de route de Gênes (c'est autant que pour rendre visite à leur grand-mère la plus proche), donc il n'était pas question de prendre l'avion (pas écolo) ou le train (trop cher pour quatre). De plus, cela nous permettrait de disposer d'une voiture sur place sans avoir à louer, c'était donc la solution la plus avantageuse pour nous.


Ensuite se pose la question de la location. Nous passons généralement par le site Booking.com qui nous propose toujours des offres de dernière minute intéressante - les locations n'ayant pas trouvé acquéreur sont bradées. Nous réservons toujours un appartement. Avec deux chambres séparées, de façon à ce que les enfants puissent se coucher à leur heure (tôt) sans que les parents n'aient à sacrifier leur soirée. Et une cuisine, de manière à pouvoir limiter des pique-niques (pas équilibrés) et les restaurants (onéreux) et se poser autour de vrais dîners familiaux, au moins le soir.

Nous essayons toujours de bénéficier d'offres pour nos locations - qui coûtent ainsi à peine plus cher qu'une chambre d'hôtel classique pour quatre. L'économie réalisée par la possibilité de réaliser des repas dans notre cuisine comble l'écart de prix, me semble-t-il.

A Gênes, nous avons loué le Paradiso, situé au plein centre ville. C'est un vaste appartement de 90 m², situé dans un immeuble privatif extrêmement silencieux. Tout y était absolument parfait - bon, la baignoire à remous était un peu défraichie (mais nous avons adoré ses remous quand même !) et les produits de soins mis à disposition passablement chimiques (heureusement, on avait les nôtres). Je chipote, car c'était un appartement de grand standing 😁, une super adresse, vraiment. 

J'imagine que vos enfants sont ainsi aussi : à chaque fois que nous louons un lieu (gîte, chambre, appartement), Antonin et Louiselle sont fous de joie. Ils n'aiment rien tant que prendre possession des lieux, explorer, installer leurs effets personnels, et parfois il faut insister pour les persuader de ressortir ! 😁 Bon, en l'occurrence, après avoir fait le tour du propriétaire, nous sommes partis à la conquête de la ville.

Voyager, pour les enfants, c'est comme réaliser une chasse au trésor géante. Il est important de se fixer des grands défis qui structurent le voyage. Ici, nous en avions quatre et, pour le premier d'entre eux :

Objectif numéro 1 : Dénicher la maison de Christophe Colomb.


Bien sûr, pour trouver la maison, il faut parcourir la ville et faire tout un tas de découvertes adjacentes : l'arc de la Victoire et ses parterres, les salons de thé génois et leurs pâtisseries improbables ...

Nous veillons à ce que chaque jour comporte un défi d'un intérêt réel pour les enfants. En l'occurrence, Christophe Colomb est un personnage historique qu'ils connaissent et le fait de fixer son souvenir à cette ville ouverte sur la mer leur permet de tisser des liens entre leurs savoirs.


Et bien sûr, nous l'avons trouvée : la maison "de Christophe Colomb" nichée au bord de la vieille ville passablement abîmée par les guerres, et dont pas une seule pierre n'est d'origine. Colomb l'a-t-il seulement véritablement habitée ? Rien n'est moins sûr, mais la balade est belle. 😊

La maison, dite "de Christophe Colomb"

Ce sera tout pour ce premier jour : nous sommes déjà bien fatigués, et avons pour règle de ne pas "blinder" nos journées, afin de permettre à chacun de vivre les choses à son rythme. Les enfants ont eu loisir de courir après les pigeons et de marcher sur les mosaïques des trottoirs ("Papa, regarde : je ne marche que sur le jaune !"). C'est important aussi.


Retour à l'appartement, on dîne, et on couche les enfants. 😊

Jour 2 : Le port de Gênes et Lucques

Galeone Neptune

Le lendemain, on replie les bagages et les déposons tous à la voiture. C'est une chance : si l’hôtel doit être libéré pour 10 heures, nous pouvons laisser la voiture dans son emplacement jusqu'en début d'après-midi. Nous décidons de nous rendre sur le port en métro pour économiser les forces et l’enthousiasme des enfants.


Flânerie sur le port génois où il y a tant et tant à voir, puis direction la Cité des enfants.

"C'est par là !", dit le Bonhomme Bizarre.

La Cité des enfants, c'était notre objectif numéro 2. Et sans surprise, nous avons passé une matinée géniale. Car il y a tout ce qu'on aime, à la Cité des enfants : des expériences sur les énergies - motrice, solaire, éolienne, hydraulique ...


... une fourmilière géante, un élevage de phasmes et tout plein de cadavres d'insectes à observer ...


... un studio de télévision ...


... des jeux d'optique ...

Comment ma fille a-t-elle fait pour grimper sur cette chaise géante , vous le découvrirez en visitant la Cité des enfants ! 😄

... et de lumière. Et j'en passe !


Nous déjeunons rapidement dans une brasserie sur le port, retournons en métro à notre voiture, et reprenons la route.

Notre seconde location est à deux heures de route, à la campagne, dans les environs de Lucques : l'appatamento ai due Pioppi. C'est plus modeste qu'à Gênes, dans la mesure où les propriétaires ont simplement aménagé leur sous-sol en appartement. Du coup, on les entend vivre, comme si c'étaient des voisins du dessus. 😊 L'ensemble est néanmoins vaste et confortable, et l'absence de fenêtre côté Est est compensée par de grandes baies vitrées côté Ouest. Et surtout : les enfants bénéficient de l'accès à un grand jardin.

Appartamento ai due Pioppi

On s'installe rapidement, et on file visiter Lucques, véritable joyau de la Toscane. L'ambiance y est très agréable, les plupart des ruelles pavées sont piétonnes et les enfants peuvent se défouler à loisir (ils en ont bien besoin, et sont excités comme des puces !!). Les touristes ne sont pas légion (il faut dire qu'en France, seule la zone A est en vacances) et les habitants de  la ville nous sourient chaleureusement. Places splendides, palais et cours luxuriants, minuscules églises, tours et remparts ... Les adultes se régalent, et les enfants aussi (il faut dire qu'il viennent de déguster leur première glace italienne, ha ha, le choc !)

Lucques
On se ravitaille au supermarché du coin (de vraies courses, de quoi tenir jusqu'à la fin du séjour) et on rentre manger et dormir "chez nous".

Jour 3 : Pise


Nous resterons deux nuits à Lucques, et pendant deux jours, on rayonne. Et devinez quelle ville célèbre se trouve juste à 30 minutes ?


Objectif numéro 3 : voir la Tour penchée. Et si possible, monter dedans.

Pise, ce n'est pas qu'une tour. C'est, au cœur de la vieille ville, une immense place composée d'un ensemble de bâtiments prestigieux. De quoi se régaler rien qu'en levant le nez.
Nous apprenons que l'accès à la tour est interdit aux enfants de moins de 8 ans - pour des raisons de sécurité, m'explique-t-on. Nous sommes passablement déçu, mais sommes vite consolés en découvrant le prix de l'accès à la Tour penchée. 18 euros par personne - et non, ce n'est pas gratuit pour les enfants. Tout le monde paie le prix fort. Ce qui rend l'ascension inaccessible à la bourse d'une famille lambda. Tant pis. De toute façon il parait les scientifiques s'opposent à l'entrée du public dans la tour : ils disent que cela l'abîme. Et puis, à bien y réfléchir, ce doit être vraiment nul là-haut. Nul de nul. 😊 Il y a bien assez à contempler sur le plancher des vaches.

On visite la cathédrale Notre-Dame, c'est gratuit et c'est splendide. La matinée touche déjà à sa fin.


La Tour de Pise est un site doublement paradoxal. D'abord parce qu'en dépit du fait qu'elle soit  mondialement connue (peut-être même plus encore que le Colisée !), ce n'est pas un lieu trop (trop, trop) touristique. Ensuite parce qu'en dépit du fait que chacun ici présent est censé venir la voir, elle, la Tour Penchée, beaucoup sont en fait ici pour se contempler eux-mêmes. La Tour de Pise est, plus que tout autre monument de ma connaissance, le lieu du selfie. La plupart des touristes s'appliquent à prendre la-photo-qui-va-bien, et l'affaire faite, quittent rapidement le site qui est pourtant d'une richesse extraordinaire. Je crois que la majorité des gens oublient de regarder la tour.

Nous avons fait de la résistance : nous nous sommes installés à l'ombre d'une haie, chacun a sorti son carnet, et nous l'avons dessinée, cette merveille de marbre blanc. Pour cela, nous avons été obligés de bien la regarder : nous avons compté huit étages, et détaillé les visages rigolos et les animaux mythologiques sculptés en haut des colonnes ... Ça nous a tellement plu que nous avons décidé que nous dessinerions ainsi chacun des monuments emblématiques que nous visiterions dans le futur ... 😊


Pour manger à Pise, pas de demi-mesure. Soit vous mangez près de la place des Miracles, dans les restos pour touristes, qui ont certes tout pour plaire (sauf l'authenticité, bien sûr) : propres, spacieux, pas trop chers (quoiqu'un peu quand même), et cartes variées. Mais il y a du monde.

Soit vous vous éloignez, et vous choisissez un boui-boui. Le genre Bistro avec table de formica dans lesquels se côtoient touristes en quête de silence et gens du coin. Bien sûr, la carte n'est pas originale : point de poissons fins ni de vins rares. Mais les pizzas sont délicieuses, la bière est fraiche, le chef vient nous demander si tout va bien et prend le temps de s'asseoir à notre table pour faire un puzzle avec les enfants, on papote avec les voisines de table qui sont anglaises, et ça coûte trois fois rien.

Mais Pise, ce n'est pas qu'une ville. C'est une Province. Et à 10 km de la tour penchée,  il y a la mer. Marina di Pisa. C'est une mer assez méchante, attention : gros roulis, et galets qui dévalent en cliquetant. Les plages sont étroites et pentues et les enfants jouent là, dans de grands éclats de rire, sous la surveillance étroite des adultes. Il fait beau, tout brille (les galets blancs étincellent !) et c'est le bonheur sur Terre en vrai de vrai.


En plus, on a repéré un marchand de glaces. Pour après, quand on sera bien trempé.😊


Retour à Lucques dans nos appartements, dîner et coucher.


Jour 4 : Vinci


Le matin du 4e jour, nous rendons l'appartement de Lucques  : la prochaine nuit, nous la passerons dans notre lit, en France ! 😊

Nous partons pour Vinci, en direction de notre objectif 4 : la maison de léonard de Vinci.


Les touristes sont rares, le temps est radieux. La petite ville de Vinci est simplement adorable, noyée de campagne, et propose un musée en trois parties, sur trois sites distincts : c'est idéal pour assouvir le besoin de mouvement des enfants et prendre le temps de flâner derrière les remparts.

Il faut commencer par se rendre au Musée Léonardiano, où l'on achète un pass "famille" (20 euros, de mémoire) qui nous donne accès à trois sites : le petit musée proprement dit au cœur de la ville, le château de Vinci, et, à quelques kilomètres de là, la maison natale de Léonard de Vinci. Chaque visite est courte, ce qui est parfait pour que l'intérêt des enfants ne s'étiole pas. Entre chaque lieu, on marche dans les ruelles médiévales ombragées (et on visite l'église locale en prime, c'est gratuit et toujours très joli ).


La visite du château est la plus longue, et on peut monter tout en haut du donjon pour admirer la Toscane. C'est tellement beau que la déception de n'avoir pas pu contempler Pise d'en haut est aussitôt oubliée.  Les quatre énormes cloches de l'église sonnent justement à toute volée, à quelques mètres sous notre nez, et nous sommes tout émerveillés de les voir se balancer follement dans ce fracas cadencé.

Après la visite du petit musée et du château, il faut reprendre la voiture pour aller jusqu'à la maison natale de Léonardo, située en pleine campagne environnante. Nous longeons des champs d'oliviers, ceints de murets pierreux et tout dressés de fleurs sauvages. Nous garons la voiture "à l'italienne" (comprenez : "à l'arrache" 😁) dans un tournant et nous éloignons de la petite route pour pique-niquer dans une nature d'un autre monde.


Les enfants batifolent, on admire les plantes locales, les insectes. On profite du soleil. Certainement l'un des plus chouettes moments de notre voyage.

Pique-niquer DANS les oliviers (au sens propre)

Le repas achevé, nous reprenons la route et arrivons à notre objectif 3 : la maison natale de Léonard de Vinci. Deux ou trois pièces à parcourir, dont les maigres installations ne laissent pas les enfants indifférents (projection documentaire, carte en relief, détails sur la vie de l'artiste ...). Mais surtout, il y a l'appel du large tout autour, avec ses étendues d'oliviers battus de vents, ses chants d'oiseaux et quelques parties de loups. Il faut bien ça avant de repartir.

A long way from home ...

Le chemin du retour est assez long, car il se fait d'une traite. Nous décollons de Vinci vers 14h pour arriver chez nous à 23 heures. Les enfants ont commencé leur nuit dans la voiture ... Nous les portons jusqu'à leurs lits, et les couchons tout habillés. Ce déménagement les réveille un peu, délicieusement ... Ce sera peut-être l'un de leur meilleur souvenir de vacances ! 😊

Avez-vous des astuces pour  voyager avec des enfants ? Avez-vous, comme nous la semaine dernière, vécu des voyages mémorables, parce tout simplement délicieux et sans chichis ?
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Fêtes du printemps 2017 - 2018

Bateaux-bouquets (printemps 2017)

L'année dernière, je n'avais pas eu (pas pris ?) le temps de vous raconter nos fêtes saisonnières et j'en éprouve rétrospectivement un vrai regret. Certes, ces petites célébrations domestiques se déroulent toujours selon le même scénario, mixant les mêmes ingrédients, et je crains que les articles sur le sujet ne soient un peu répétitifs. Néanmoins, il sont pour moi l'occasion de coucher par écrit tout un tas de petits souvenirs, qui structurent ma vie qui passe et dont j'aime garder la trace.

Par exemple cette année : je veux me souvenir que c'est au matin du 3 mars, en faisant le tour de mon jardin, que j'ai constaté le réveil des premiers insectes. Les gendarmes sont les plus précoces, qui se massent en grappe sur les pierres pour se chauffer aux premiers rayons. Quelques pollinisateurs butinent maladroitement, ankylosés d'un reste de torpeur hivernale. Mais il faut attendre presque un mois supplémentaire pour que les cloportes et la plupart des coléoptères sortent de leurs cachettes ...

Je veux me souvenir que c'est dans l'après-midi du 8 mars que j'ai entendu la première ritournelle complète du pinson des arbres. Le saviez-vous ? L'hiver, cet oiseau reste silencieux, et s'exerce, à l'orée du printemps, à pousser la chansonnette. Il s'agit d'un phrasé élaboré, aisé à identifier, qui s'élance et s'enroule en  cascade avant d’égrener de brefs pépiements. Début mars, on entend les pinsons qui s'entrainent. Ils sont enroués, et la phrase s'embourbe sans qu'ils ne puissent la chanter en entier. Mais le jour où ils y parviennent, vous pouvez en être sûr : c'est le printemps ! 😊

En 2018, je le note ici, les premières tulipes du jardin ont éclos le 29 mars, bien après les primevères, les crocus et les jonquilles, mais presque en même temps que les muscaris.

Lecture de saison : Les elfes de la forêt, Elsa Beskow.


Et pour le reste, sans vous bassiner avec le déroulé rigoureux de nos petites fêtes, voici ce que furent les ingrédients de nos deux dernières fêtes du printemps. Puissent-ils vous inspirer pour les vôtres !

1. Une petite mise en scène

Le sacre du printemps (2018)

Depuis trois ans, c'est à chaque fois la même histoire : le lutin d'hiver ne veut pas céder le trône au lutin du printemps et ça fait tout un pataquès. Les enfants sont obligés d'accepter une périlleuse mission, à l'issue de laquelle ils pourront déjouer le sort et permettre aux saisons de reprendre leur cours normal. 😊

Cette année, j'ai mis un soin particulier à concocter la chasse aux trésor, je ne voulais pas qu'elle soit avalée en 5 minutes ! Si elle vous intéresse, dites-moi, je la partagerai "clef en main" dans un prochain article. 😊

2. Des activités créatives :

Elles permettent de préparer l'évènement et "marquent le coup". On peut facilement les distiller dans le temps, en les proposant quelques jours avant la fête (ou quelques jours après, selon l'emploi du temps familial). Chez nous, nous avons :

- Coloré des graines de courge : il suffit de faire tremper les graines 24 h dans un demi verre d'eau additionné de deux cuillères à soupe de vinaigre et de 10 gouttes de colorant alimentaire. On égoutte, on fait sécher au soleil. Le résultat est vibrant, mais pas toujours homogène - ce qui n'est pas dénué de charme, selon moi. Ces graines colorées nous ont servi de base pour réaliser des collages printaniers et j'aime l'idée de recycler les graines de légumes que nous avons consommés tout au long de la saison froide ...

Teinture de graines de courge (printemps 2017)

- Fait flotter des bateaux-bouquets (cf. première photo de l'article) : l'enfant entortille des fleurs fraichement cueillies autour de bâtons avec de la ficelle, et dépose ses œuvres dans un baquet rempli d'eau. C'est une manière très poétique de faire des bouquets autrement ... et de jouer avec l'eau !

- Peint la lumière :

Peindre la lumière (2018)

Les enfants ont travaillé à l'aquarelle en utilisant la technique dite "humide". Il suffit de laisser tremper le papier à aquarelle pendant 5 à 10 minutes dans un bac d'eau, avant de le peindre : les touches de couleurs irradient, c'est magique !

Comment peindre la lumière ? Il est bien sûr hors de question de peindre le Soleil, puisqu'il ne faut jamais le regarder à l’œil nu , mais la bougie est un bon substitut. Pendant que le papier trempait, les enfants ont composé leurs palette en observant la flamme d'une chandelle et en décrivant ses couleurs.

- Planté du blé :

Planter du blé ...

Cette année,  les enfants ont aménagé un petit jardin intérieur. Ils ont fait tremper deux cuillères à soupe de blé à germé (en vente en magasin bio) dans de l'eau pendant une journée pour sortir les graines de leur dormance. Ils les ont semées dans une vasque en terre, qu'ils ont ensuite décoré avec des objets qu'ils ont choisi. La croissance du blé (symbole de vie et de résurrection) est rapide, et en arrosant bien, quatre jours plus tard ...

... (2018)

Tadaaaam ! 😊

L'herbe pousse dru - et rend ensuite tangible, visuellement, l'avancée dans la saison ...

 - Construit des maisons pour les lutins : 

Fairy house ...

Les enfants aiment utiliser les ressources du jardin pour mettre en scène de petits habitats pour leurs figurines.

... (2017)

L'année dernière, nous avions fabriqué de petits attrape-rêve pour les lutins, en entortillant du fil à broder autour de cœur en fil de fer. Attention, l'aide de l'adulte est requise ! Il faut dire que les petits cœurs ci-dessous sont de la taille de pièces de un euro ...

Attrape-rêves (2017)

Cette année, nous avons fabriqué une cabane pour nos figurines. L'idée a été prise sur Pinterest : nous avons découpé un fond de bouteille en plastique, dans lequel nous avons découpé une porte. Le tutoriel originel prévoit d'y coller de petites pierres, mais je craignais que cela ne fut trop lourd et que les cailloux adhèrent mal.

Fairy house ...

Nous avons essayé de coller des écorces directement sur le plastique, mais cela ne tenait pas ! Nous avons donc habillé la bouteille de raphia couleur naturel, avant d'y coller nos écorces.  Le contour de la porte a été habillé d'écailles de pommes de pin. Le toit est un simple cône en carton recouvert de brindilles collées.

... (2018)

L'aide d'un adulte est, une fois de plus, indispensable pour cette réalisation, mais quelle satisfaction de fabriquer ses propres jouets ! 😊

3. Un gouter pique-nique

Gouter de fête version industrielle (2018)

Tout est possible, à condition d'essayer de prendre ce repas à l'extérieur ! Du sucré, du salé, du fait-maison ... ou pas - ci dessus, voici la version Maman-et-Papa-courent-visiblement-après-le-temps. Ça marche aussi très bien. 😁

4. De petits cadeaux 

Perles à repasser (2018)

À chaque fête des saisons, les enfants reçoivent un petit cadeau - cela permet de patienter jusqu'aux anniversaires, car nous essayons de ne rien offrir en dehors des fêtes.

La mémoire est peu de chose !! Impossible de me rappeler de ce que les enfants reçurent l'année dernière ... 😔

Pour la session 2018, Antonin et Louiselle ont reçu deux raquettes de badmington taille enfant et un kit de perles à repasser. Leurs premières perles à repasser ! Je freinais jusqu'ici des quatre fers, because le plastique, et puis aussi : quoi faire les productions réalisées ?? Je n'aime pas les trucs qui trainent et prennent la poussière sans utilité réelle ...

Mais l'intérêt pédagogique (motricité fine, géométrie ...) a été le plus fort. J'ai décidé d'essayer, et les enfants adorent, bien sûr. Le kit choisi contient des perles phosphorescentes, je ne vous dis pas l'extase ...

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N'hésitez pas à me raconter vos fêtes du printemps (et comme à l'ordinaire, je peux publier vos photos si vous m'y autorisez !) !

Et n'oubliez pas de me faire signe si notre chasse au trésor vous intéresse ... 😉

reade more... Résuméabuiyad