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Antonin est fasciné par les maisons. Vrai, lorsqu'il réalise un dessin, il s'agit neuf fois sur dix d'une maison - stable, bien centrée au milieu de la feuille, avec de hauts murs plein de fenêtres et un toit-triangle...

Antonin est fasciné par les livres sur les maisons. Et celles que proposent cet album, sont, elles, loin  des stéréotypes enfantins des dessins du Damoiseau. Chaque double page nous emmène dans un intérieur pour le moins inattendu : palais de sirènes, maison hantée ou château-gâteau... Dans chaque univers, fourmillant de détails et de poésie,  une énigmatique grenouille s'invite, qui nous donne de précieuses indications... d'échelle ! Gigantesque chez les insectes, elle est plus discrète chez les lapins et quasi invisible chez les humains... 

Le texte court et bien ficelé est adapté à un jeune lecteur et renforce l'ambiance présentée tout en restant discret. Car devant un tel trait, l'heure est avant tout à la contemplation silencieuse...

Quel intérieur sera votre favori ? 😉



Vous ai-je dis qu'Antonin était fasciné par les maisons ? 😁

Ce grand album, chiné en état neuf lors d'un vide-grenier (même la planche d'autocollants offerte à la fin de l'ouvrage était intacte !), a été, je pense, son livre favori cette année... Oui, je crois qu'on peux le dire ! 

Cela se lit un peu comme une bande-dessinée, et la mise en page sautillante, parsemées de petites bulles, est très attractive pour un lecteur débutant - même si le registre de langue et la teneur du discours nécessite parfois les explications d'un adulte. Voila le plan : un couple de coccinelles naïves se promènent de page en page - et une fois encore, d'univers en univers - sous la guidance de monsieur Balanin, agent immobilier de son métier. Et Monsieur Balanin n'est pas très doué pour leur trouver une maison, c'est le moins qu'on puisse dire. Ce qui fait que les petites coccinelles feront de surprenantes découvertes - et que tout le monde va bien s'amuser. 

Ce livre n'a qu'un défaut : il est complètement addictif !!



Ce petit album a parlé au cœur de la Damoiselle, et fut, pendant plusieurs semaines, notre lecture du soir quotidienne. Malgré le nombre incalculable de versions qui me sont passées entre les mains, je dois admettre que c'est une bonne surprise pour moi aussi. Pour les illustrations, on aime ou on aime pas : Vanessa Hié travaille à partir de papiers imprimés, déchirés et froissés, qu'elle repeint et redessine ensuite. Le tout a un côté sauvage et naïf, assez frais dans sa maladresse maîtrisée.

Mais c'est surtout le texte qui m'a interpellée. De toutes celles que j'ai lue, c'est certainement la version la plus conforme au conte populaire initial - qui est avant tout un conte moral, mettant en évidence le sans-gêne de cette mal-élevée de Boucle d'Or qui sera punie d'une bonne grosse frayeur.  Non, mais c'est vrai quoi. On n'entre pas ainsi chez les grands pour manger leur repas, casser leurs meubles et dormir dan leurs lits. Pis quoi encore.

Et puis le texte parvient à n'être pas trop lassant - alors qu'il se passe tout de même la même chose trois fois de suite, et que chacun des trois ours prend soin de reformuler chacun des évènement de son points de vue... Arg. Boucle d'Or est une histoire qui rend les adultes fous, lorsqu'ils sont amenés à la lire et à la relire ...

Mais cette version-là, je trouve que ça va. Enfin, je crois. 😊



Oh, que j'ai hâte, que j'ai hâte de pouvoir faire découvrir l’œuvre intégrale du grand Roal Dhal à mes enfants !! Mais rien à faire : dès que je remets le nez dans Matilda ou Charlie et la chocolaterie, je me dis que c'est trop tôt... Patience, patience, pour l'instant je ne le "sens "pas, mais à chaque âge ses plaisirs !

L'énorme crocodile est le seul ouvrage du grand auteur qui soit, je trouve, adapté dès 5 ou 6 ans. Je n'ai pas besoin de m'interrompre à chaque phrase pour expliquer la situation. Le livre peut être lu d'une traite sans fatigue et l'implicite est largement compris. Mes enfants sont pliés de rire à chaque "J'ai dressé des plans secrets et mis au point des ruses habiles" goguenards... Ce n'est que du bonheur. 😊

Mais quand même : vivement la suite de Roal Dhal, dans deux ou trois ans, peut-être ? 😉



C'est toujours avec beaucoup d'émotion que nous réempruntons ce petit album ... Il s'agit du tout premier livre qu'Antonin a lu tout seul, quelques jours avant ses 6 ans. Le fait qu'il n'y ait qu'une ou deux phrases sous chaque image l'avait sans doute motivé - et aussi, bien sûr, le fait qu'il soit fou-amoureux-fou de cette histoire, et complètement schloumpy-schloumpy. Mais quand on y regarde de près, l'album comporte tout de même 68 pages, ce qui fait au total un joli nombre de phrases, pour un débutant. Et mon Damoiseau était allé au bout. Et il n'a jamais cessé de le lire depuis. 

Sinon, concernant l'histoire ? Méfiez-vous des Martabafs et des coups de foudre mal placés. Et souvenez-vous que l'amour triomphe, toujours. 💓



Huit doubles pages grand format pour huit merveilles du monde. Huit monuments incontournables, qui font écho aux figurines Safari et aux maquettes Papertoys. C'est vraiment intéressant de croiser ce genre de ressources !

Il s'agit d'un "Cherche et Trouve" touffu et complexe. Chaque merveille est replacée dans son contexte historique, et les personnages emblématiques ayant joué un rôle majeur dans sa création y sont présentés de manière approfondie derrière de grands rabats. L'ensemble est encore un peu compliqué pour Antonin, et s'adresse, il me semble, aux enfants de 8 ans et plus. Mais les illustrations fourmillantes ont néanmoins beaucoup d'attrait, et nous sommes tous d'avis que nous n'avons pas gardé ce livre assez longtemps : nous allons le réemprunter dès le mois prochain, car il faut du temps pour en faire le tour !



Voici un documentaire qui se révèle très adapté, aussi bien du point de vue de la forme (lecture facile, page aérée et très largement illustrée) que du fond : car attention, vous allez en apprendre des choses ! J'ai été charmé par cette volonté des auteurs : ne pas simplifier. Mais rendre clair et distinct. 

Et puis, tout y est : l'usage du feu, bien sûr, la nourriture, les habitations, les différents outils, l'art..., mais aussi d'autres sujets souvent moins bien abordés, comme la relation à la magie et aux rêves, ou les migrations.

Louiselle est fan, moi aussi, et nous allons nous mettre en quête d'autres opus de cette collection !

 

Alors, bien sûr, le Gruffalo, nous l'avons d'abord lu (et relu). Et puis, nous, les parents, avons réalisé que le livre avait donné naissance à un moyen-métrage d'une vingtaine de minutes... C'est une merveille : graphisme somptueux, ambiance très particulière, sombre sans être anxiogène, personnages bien campés... Ça ne fait pas peur (du moins, mes enfants, eux, n'ont pas eu peur !), c'est jouissif (car les p'tites bêtes ne mangent pas les grosses, n'est-ce pas ?) et en plus, il parait qu'il y a une suite, qui est très bien aussi. 😊

Je suis toujours à la recherche de ce genre de films pour enfant, je suis ravie - et bien sûr, mes enfants sont conquis, qui demandent déjà à le revisionner...

Et sinon...

Vous prendrez bien une page de Yakari pour la route ?  😁

Le lézard de l'ombre

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